L’affaire de la fraude sur les émissions de gaz par Volkswagen a remis au-devant de la scène, la problématique du Monkeygate où des singes étaient utilisés pour tester la résistance aux émissions de gaz. Dans un contexte où l’utilisation des animaux est grandissante dans le domaine des tests en laboratoire, de nombreuses associations s’insurgent contre cette pratique jugée amorale et inutile. Ces derniers jugent en effet mal venu l’utilisation des animaux pour mener à bien à des expériences. Alors, pour ou contre les tests sur les animaux en laboratoire ?

Des tests cruels et inadaptés

Si l’expérimentation animale fait débat, c’est qu’elle annihile la liberté de ces derniers. En effet, comme tous les êtres vivants, les animaux ont tendance à aimer la liberté. Il est donc inadmissible de les enfermer et de leur faire subir les pires tortures au nom de la fabrication de produits chimiques par exemple.

Ces tests sont souvent d’une violence inouïe avec des séances d’électrocutions, de gavages et d’intoxications. Pour ne rien laisser au hasard, toutes ces phases de douleurs et de souffrance sont enregistrées par des machines au travers de mécanismes tels que des implants en métal qui sont fixés dans la tête pour enregistrer les fonctions du cerveau.

Enfin, il est prouvé que ces expériences sont inadaptées, car incapables d’être appliquées à l’être humain qui est par nature différent des autres espèces au niveau biochimique, métabolique et psychologique. Il est aussi important de noter que plusieurs expériences ayant obtenu des résultats probants sur les singes ou les chimpanzés ont lamentablement échoué sur l’humain.

Un sacrifice nécessaire pour l’évolution de la science ?

Pour les défenseurs des tests sur les animaux, des dérives existent, mais il est possible que les chiffres annoncés sur le nombre d’animaux utilisés soient faux. Mais, les chercheurs respectueux de l’éthique dans le public comme dans le privé demandent des autorisations au Ministère de la Recherche avant de procéder à des expériences.

Ces expérimentations sur les animaux sont utiles pour comprendre les maladies et développer les traitements adaptés à ces derniers. Les chercheurs pour l’expérimentation animale affirment aussi que les animaux utilisés ont un lien génétique avec l’homme à un niveau ou à un autre, ce qui permet de faire des expériences précises et complexes.

Des alternatives intéressantes

Des solutions innovantes et tournées vers l’avenir prennent en compte des recherches modernes qui sont efficaces. Contre les tests sur les animaux, elles se définissent comme des alternatives. Dans les faits, ce sont de microdosages sur les humains afin d’étudier les effets et d’en faire des analyses plus probantes que s’il s’agissait des animaux. Les chercheurs obtiennent de meilleures interprétations dans des délais plus courts.

D’autres innovations comme les simulateurs de patients humains, la technologie in vitro, et la modélisation informatique de pointe sont conseillées pour leur faible rapport qualité-prix. Des chercheurs de l’Université d’Oxford ont ainsi réussi à créer un modèle qui imite le fonctionnement du corps humain.

Ces méthodes évitent donc aux animaux de souffrir tout rapprochant la recherche des sujets de leur étude. Pour les utiliser pleinement, il suffira d’investir dans des équipements de pointe, ce que certains laboratoires ne veulent pas toujours.